Exemples : La conduite en Iran
La règle est simple. Pour ceux qui vont skier, c'est pareil : ceux qui sont en amont font attention à ceux qui sont en aval.
C'est à dire que le véhicule devant vous en a strictement rien à foutre de ce qui se passe derrière.
Mais une fois qu'on a compris le principe, ca roule ! Par contre, le piéton n'existe pas pour les automobilistes.

Pour le Pakistan, c'est sensiblement pareil, avec plus de respect pour les piétons, mais la conduite à gauche ne facilite pas la tâche.

Pour l'Inde : la conduite est encore à gauche. Et ce qui frappe quand on arrive dans le pays est que les rétroviseurs sont soit repliés, soit cassés. Pourquoi ?
Ils ne savent pas rouler dans leur file. Ils roulent au milieu dans les deux sens, et s'évitent au dernier moment en se frôlant (pas pour rire).
Chaque fois qu'ils dépassent un piéton, un vélo, une moto... ils se déportent MINIMUM de 2 m. Que vous arriviez en face ne les empêchent pas de se déporter. Et ils vous arrivent donc droit dessus avec des appels de phares.
Vous avez alors 3 solutions, leur rentrer dedans, freiner, ou vous déporter sur le bas côté. Et les 3 solutions peuvent être réunies ! Comme ça, cela peut paraître cocasse, mais au quotidien, c'est stressant et usant car c'est une concentration de chaque instant et il faut toujours anticiper. Même quand vous êtes en train de doubler, si il y a un piéton à gauche, le véhicule se déporte de deux mètres, et vous pousse contre la glissière ou sur le bas-côté droit.
A cela vous rajoutez les piétons qui traversent sans regarder (même sur l'autoroute), les vaches, les singes, les chiens, les ânes, les cochons, les biquettes, les dromadaires, les vélos, les rickshaws, les tracteurs, les charettes, etc.

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, dans les villes où il y a énormément de monde et de circulation, la conduite est moins fatiguante, car tout le monde fait attention à tout le monde, et donc ça roule mais dans un capharnaüm de klaxons

L'autoroute, c'est pas mal non plus : les véhicules lents sont à gauche (là, tout est normal), les camions sont plutôt sur la file de droite (alors qu'ils devraient être à gauche), et les autres zigzaguent entre tout ça. Sans compter, les tracteurs et autres qui arrivent à contre-sens sur la file de droite ; et les gamins qui jouent au milieu de la route où qui traversent en courant sans regarder.

Chez nous, on nous dit que la durée de vie moyenne sur l'autoroute pour un piéton est de 20 min... On voudrait bien savoir qui a pondu une connerie pareille. Par contre, tout est fait pour qu'il n'y ait pas d'éléments perturbateurs pour les conducteurs. On roule à des vitesse de croisière, sur des rails, où finalement personne n'est concentré et au moindre imprévu, c'est paf dedans !

Ici, on voit peu d'accidents corporels, par contre, les camions roulent comme des débiles mentaux en surcharge et mal équilibrés. On mettrait des singes pour conduire les camions, ce serait moins dangereux, car eux au moins, ont l'instinct de survie !
Tous les jours on peut faire des photos de camions couchés sur la route.

Les indiens sont nombreux, ça, on le savait. Mais ce qu'on ne savait pas, c'est que les mots "bonjour", "au revoir" et "merci" ne figurent pas dans leur vocabulaire. Par contre "one pen" et "ten roupies" ça ils connaissent dès le plus jeune âge !
Quand ils viennent nous voir sur un bivouac, ils se plantent là, à nous regarder béatement, sans un mot ; et le nombre de spectateurs béats augmentent au fur et à mesure.
Si on essaye de discuter ou de leur expliquer dans leur langue qu'on veut être seuls, ils rigolent bêtement et ne bougent pas d'un poil.
Parfois, il y en a un, plus intelligent que les autres, qui connait quelques mots d'anglais et qui leur demande de partir. Mais le résultat est le même. Il y en a trois qui partent et dix qui reviennent.
Si nous voulons un peu d'intimité pour les repas, nous sommes obligés de nous calfeutrer à l'intérieur. Mais ils sont sans gêne et ça ne les dérange pas d'ouvrir les portes du 4x4 et de regarder ce qui se passe à l'intérieur.
Le matin, dès 6h, ils viennent se planter à côté de Boomerang, et tapent la discute, toussent, crachent, rigolent, écoutent de la musique en attendant qu'il se passe quelque chose. Et il se passe alors quelque chose... Phil sort cul nu, et leur court derrière avec des cannes à sucre. Il faut savoir que l'indien est pleutre, et que même nombreux, ils détalent au moindre geste menaçant.
Dernière prise de guerre : trois vélos.
En résumé, l'indien est très con. Ce n'est pas possible d'avoir une discussion correcte avec lui.
Exemple : il y avait un instituteur du village, il n'a jamais été capable de nous montrer l'Inde sur notre carte du monde...
On lui a donc posé une question plus facile : nous montrer l'Afrique ou l'Amérique...Il ne savait toujours pas !
Quand on leur dit que nous sommes venus en voiture par la route depuis la France, même les plus cultivés ne nous croient pas, car pour eux c'est impossible, on ne peut venir en Inde que par avion ou par la mer.
Il y en a même qui sont tellement cons, on se demande si ils ne font pas des stages pour arriver à un niveau pareil !
Nous reconnaissons cependant qu'ils sont gentils et ne montrent jamais d'hostilité ni d'agressivité.

En venant en Inde, nous pensions trouver un certain art de vivre compte tenu de leur ferveur dans leurs pratiques et rituels religieux. Rien de celà, ils ne respectent rien, ni la nature, ni les animaux qu'ils tabassent à coups de bâton.

Beaucoup de gens viennent en Inde, et y reviennent. Nous aimerions savoir ce qui les séduit dans ce pays et attendons de connaître le côté positif. Il faut savoir que lorsqu'on vient en Inde par avion, que l'on dort tous les soirs dans des hôtels au calme, et qu'on ne visite que des sites touristiques où tout le monde parle anglais, ce n'est pas le reflet du pays, loin de là.

Vous l'aurez compris, il n'y a pas trop de feeling entre les indiens et nous. Et tous les voyageurs comme nous que nous avons rencontrés, ressentent la même chose.
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