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Le mardi 16 Décembre, à Bandar-e Pol, nous embarquons sur un car-ferrie pour l'île de Qeshm.
Les bateaux partent dès qu'ils sont pleins et c'est un peu la foire d'empoigne à l'embarquement.
A un véhicule près, le nôtre, nous loupons un bac, mais c'est plutôt un soulagement car il était rempli de camions et penchait dangereuseument du côté qu'il allait couler!
La traversée dure une demi-heure et nous sympathisons avec Ali, architecte d'intérieur à Téhéran, qui vient passer quelques jours de vacances sur l'île.
L'île de Qeshm est une zone hors-taxes donc il nous faut accomplir quelques formalités administratives au débarquement concernant la déclaration de marchandises. Normalement, nous aurions du faire un listing de tout notre matériel embarqué, mais grâce à Ali, nos formalités ont été simplifiées pour l'aller et le retour.

 

 

Nous débarquons au Nord-Ouest, non loin de Laft, petit village de pêcheurs calme et paisible.

 

 

La ligne des toits de Laft est hérissée d'une véritable forêt de "bagdirs" : véritables ancêtres de la climatisation, ces tours du vent ou cheminées d'aération sont destinées à recueillir et à faire circuler le moindre souffle d'air dans une maison.
Qu'elles comportent deux faces ou six pour les plus élaborées, ces tours se composent d'au moins quatre parties : le corps principal, équipé de conduits, des saillies destinées à arrêter l'air chaud, des volets pour orienter le vent dans la tour, et un toit. Le vent pénètre dans la tour au dessus d'un bassin d'eau froide, rafraîchissant ainsi l'air ambiant, tandis que l'air chaud est renvoyé à l'extérieur par un autre tuyau.

 

 

 

 

Plus tard, juste avant le coucher du soleil, petit tour en barque à moteur dans la forêt de la Mangrove. Ces arbustes lacustres forment de véritables labyrinthes dans une eau peu profonde où sont préservées de nombreuses espèces d'oiseaux et notamment des flamants roses.

 

 



 


 

 

 

 

L'île de Qeshm est la plus grande île du Golfe Persique avec ses 1335 km² et se situe face à l'Oman et aux Emirats Arabes Unis. C'est une belle île montagneuse bordée de côtes rocheuses.
La côte est parsemée de villages, mais l'intérieur des terres est très peu habitée.
La partie Ouest longue et étroite est plus sauvage que le côté Est où sont regroupées de petites bourgades et où se situe Qeshm, la plus grande ville. Elle possède même un aéroport.

Nous découvrons de superbes paysages dans la Tandis-Ha Valley. Seuls, dans un silence absolu, nous avons l'impression d'être sur une autre planète.

 

 




 

Plusieurs chantiers de construction de "boutres", voiliers en bois, parsèment la côte.

 



Nous continuons notre chemin le long de la seule route côtière. La nature a effectué un joli travail dans la roche : une énorme faille au relief impressionnant et où plusieurs puits se succèdent.

 

 

 

 

 

 

Nous continuons notre visite de lîle au hasard des découvertes car le plan qu'on nous a donné à l'arrivée est écrit entièrement en farsi.
Au Sud-Ouest, alors que la petite route a fait place à une piste, des ouvriers nous guident vers une grande mine de sel, puis nous invitent à boire le thé.

 


 

 

La nature préservée de l'endroit nous réserve chaque jour de belles surprises, et nos bivouacs y sont bien agréables et reposants.

 

 

 

 

A cet endroit de l'île viennent pondre des tortues marines, mais malheureusement nous ne sommes pas là à la bonne période.
Pour l'instant, il n'y a que les cagettes pour transporter les oeufs...

 

 

 

 

 

 

 

 

Encore un paysage insolite, mais on se demande si ce n'est pas nous la curiosité du coin car les iraniens nous prennent souvent en photo.


 

 

Avant d'arriver à la ville de Qeshm, nous visitons de petites grottes superposées dans la roche où persistent d'anciennes sculptures.
La seule ville de lîle présente peu d'intérêt pour nous, si ce n'est qu'on y a trouvé des cornets de frites.
Par contre, les iraniens viennent ici acheter du matériel hifi et électroménager et des vêtements détaxés.

 

 


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