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Après Ispahan, nous prenons la direction de Shiraz, située au Sud-Ouest du pays. Nous traversons la chaîne du Zagros et atteignons les 2350 m d'altitude quand nous nous arrêtons pour la nuit, à proximité d'un petit village.

 

 

Nous venons de terminer notre souper calfeutrés au chaud dans notre 4x4, quand une voiture arrive et klaxonne. Nous invitons son occupant à entrer dans notre petite maison car il gèle dehors. Il nous invite alors à venir dormir chez lui, à côté d'un bon feu. L'offre est tentante et nous acceptons l'invitation. Nous sommes reçus avec un bon thé par sa mère et sa soeur, puis nous avons droit à un second repas que nous ne pouvons refuser.
On nous installe de très fins matelas avec des oreillers durs comme du bois, sur les tapis d'une grande chambre où brule un poêle à gaz. Boomerang a droit à une couverture sur son capot.
Au ptit déjeuner, on a droit à un grand verre d'eau chaude avec du jus de citron...pour rincer la tuyauterie. Suivi d'une bonne "plâtrée" de bouillie à la viande...GLOUPS !
Au moment du départ, la pompe à gazole fait un bruit inhabituel du fait que le gazole iranien n'est pas traité, il a gelé.
Mais nous pouvons quand même reprendre notre route.

 

 

Mardi 09 Décembre
A 55 kms de Shiraz, nous arrivons au site de Persépolis sous un beau soleil et une chaleur qu'on avait presque oubliée.
Les vestiges de l'Empire Achéménide (550-330 av J.C) sont exeptionnels.
Les escaliers monumentaux, les magnifiques bas-reliefs, les colonnes et les portes imposantes témoignent de l'immense richesse historique de cette période.
Erigée sur les flancs du Mont Rahmat, cette cité originellement baptisée Parsa, s'étendait sur plus de 125 000 m²

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

A quelques kms de là, creusés en hauteur dans la paroie d'une falaise, les quatre magnifiques tombeaux de Naqsh-e Rostam méritent le détour.

 

 

 

Arrivés à Shiraz, nous faisons prolonger nos visas en 2h au Bureau des Affaires Etrangères.
En passant devant un atelier de peintre en lettres, Phil s'arrête et explique que c'est aussi son métier. Le père et le fils sont tous contents de discuter et nous offrent le nom de Boomerang en farsi en lettres adhésives.

 

Situé dans un jardin agrémenté, le tombeau de Hafez (1324-1389) fait l'objet d'une véritable vénération de la part des iraniens qui viennent ici comme en pélerinage.
Selon un dicton local, tout foyer doit posséder un Coran et un livre de Hafez, le héros nationnal.
Tout iranien est d'ailleurs capable de citer de mémoire des vers du poète, qu'il utilise dans le sens de ses opinions politiques ou autres.

 

 

 

 

Pour la visite du Mausolée qui abrite la tombe du neveu du 7ème Imam Chiite Ali Ebn-e-Hamze, Myriam a du revêtir le tchador clair.
Comme dans la plupart des sanctuaires et mosquées, les mosaïques de miroirs recouvrant les murs et les plafonds produisent un effet clinquant et donnent une lumière particulière à l'ensemble.

 

 

En plein centre ville, l'imposante citadelle de Karim Khan servit de prison sous les pahlavis (1925).
Cette forteresse bien préservée renferme une cour plantée d'agrumes et des bains. Dans une de ses salles est exposées une série de photos anciennes de Shiraz, bien plaisante à découvrir.
L'inclinaison étrange de la tour sud-est à attiré les experts de la tour de Pise.

 

 

 

 

 

 

Le Mausolée de Shah-e-Cheragh ( roi de la lampe) renferme la dépouille de Sayyed Mir Ahmad ( frère de l'Imam Reza ) qui mourut en 835.
C'est au XIVe siècle que l'on édifiat sur sa tombe ce mausolée, devenu depuis un lieu de pélerinage important.
Les non-musulmans doivent impérativement solliciter l'autorisation d'y entrer. On nous la refusée.
Cependant nous avons pu pénétrer dans la cour ( My avec le tchador ) et admirer l'extérieur des batiments.

 


 

Si dans les campagnes les chiens errants, souvents squelettiques sont légion, en revanche dans les villes ils sont totalement absents; on ne voit même jamais un chien en laisse et donc pas de" merdes de chiens" tous les 3 mètres.
Voici le seul qu'on ait trouvé... avis aux amateurs!

 

 
L'architecte des Batiments de France serait content de voir que les marchands ambulants s'intègrent parfaitement à l'environnement.

 

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