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Après Shiraz, nous nous dirigeons encore plus à l'Ouest en direction de la côte du Golfe Persique.

 

 

Sur le bord de la route, nous trouvons une "station GPL" et nous réussissons à y faire remplir une de nos bouteilles de gaz qui étaient vide. Nous y mettons du GPL à la place du Butane, et ça fonctionne même mieux. Et le tout pour 40 centimes d'Euro. Cooool !

 

 

Dans la région du Golfe Persique, le paysage change : palmeraies au milieu d'étendues désertiques, orangeraies, marais salants.
Les douces journées d'hiver avec une moyenne de 25° nous conviennent très bien! Mais ici, l'été, les températures peuvent atteindre 50° avec une humidité étouffante.
Cette région demeure cependant peu visitée car elle est très éloignée de la plupart des autres destinations touristiques, elle n'est pas desservie par les transports en commun et comporte très peu d'hôtels.

 

 

Nous arrivons à la petite cité portuaire de Busher le 13 Décembre, puis nous longeons la côte vers l'Est.

 

 

A Bandar-e Taheri, les ruines de la forteresse d'un Cheikh du XVIIIe siècle nous offre une belle vue sur le Golfe.

 

La route traverse ensuite une zone d'exploitation du gaz. Les flammes gigantesques sont visibles à plus de 20 kms, et quand on arrive à leur hauteur, le bruit de la combustion prend l'ampleur de celui d'un avion à réaction au décollage et on sent la chaleur des flammes. Vraiment impressionnant !

 

 

 

 

 

 
Voilà pourquoi les boulangers sont si difficiles à repérer !
   

 


 


 

 

Si les paysages diffèrent sur la côte, il en est de même pour la population. L'histoire de cette région étant liée essentiellement au commerce, des négociants africains, arabes, indiens et européens passent par là depuis des siècles, et certains s'y sont même établis. La plupart sont sunnites et sont plus décontractés que leur compatriotes chiites. On appelle les habitants de ces cités portuaires "Bandar", les bandari.
Les femmes arborent des vêtements de couleurs vives qu'elles superposent et portent à la place de l'habituel tchador noir, un tissu léger imprimé, drapé à l'indienne autour du corps et de la tête.
Certaines femmes bandari portent une burqa, masque rigide qui diffère selon les régions. Il s'agit en général d'une armature prenant le front et couvrant le nez de façon plus ou moins proéminente.
Ces burqas ne seraient pas d'origine religieuse selon les ethnologues, mais plutôt un accessoire de mode datant de la période de domination portugaise ( 1507-1622 ).

 

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