Le Dimanche 22 Mars, les cinq kms qui nous séparent
du garage sont interminables. Boomerang est de plus en plus poussif. Nous arrivons quand même à destination. Le check-up électronique ne révèle aucune anomalie moteur et, comme Phil et Tom l'avaient diagnostiqué, le problème vient du pot d'échappement. La catalyse est cassée et obstrue la sortie des gaz. Les mécanos démontent tout le pot, y font une ouverture, sortent la catalyse, ressoudent, soufflent toute la ligne d'échappement pour la nettoyer. Le tout en 4h et pour 25€ ! Notre Boomerang a de nouveau la pêche. NB : Pour les mauvaises langues (pas les Gogo ce coup-ci), qui nous traitent de pollueurs maintenant, la catalyse, c'est comme un camembert avec plein de micro-trous. Ca ne sert absolument pas de filtre, ca divise simplement les particules, qui au lieu de retomber au sol, sont plus volatiles. Résultat : ça ne noircit plus les bâtiments mais ça rentre dans les bronches. Depuis l'utilisation des pots catalytiques, il y a une recrudescence des maladies respiratoires (asthme, cancer du poumon...). C'est le progrès et surtout ça coûte 1500€. |
Lundi et mardi sont consacrés à la paperasse administrative
pour l'obtention de nos visas indiens et pakistanais. A l'ambassade d'Inde, c'est très mal organisé (comme dans leur pays) et il faut être au moins à 7h devant les portes si l'on veut passer dans la journée. Et quand on arrive, il y a déjà 25 personnes qui attendent depuis 6h pour l'ouverture des guichets à 9h30. Nous l'obtiendrons en 5 jours en ayant passé 10h à l'ambassade... Pour le visa du Pakistan, comme on ne peut pas l'avoir en Inde puisqu'il faut une lettre de recommandation de l'ambassade de France et que celle-ci ne la délivre pas, nous faisons la demande à Katmandou car on sait que l'on n'en aura pas besoin. Effectivement, nous aurons seulement un entretien de quelques minutes avec le consul et obtiendrons nos visas en deux jours. Le mercredi 25, nous partons pour une balade dans Katmandou. Nous traversons tout d'abord le quartier touristique de Thamel où se succèdent les échoppes d'antiquités, de vêtements et de masques tibétains, d'équipement de trekking et d'artisanat indien. Puis nous arrivons au coeur de la vieille ville. |
Après la ruelle des marchands de musique, nous traversons celle des cabinets dentaires. |
On ne vous refait pas le coup
de la page 6, mais on aurait pu... |
Notre promenade nous mène à Durbar Square.
C'était l'endroit où les rois de la cité étaient
courronnés et d'où ils gouvernaient (Durbar signifie palais).
Seuls les étrangers doivent payer un droit d'entrée pour ce quartier, mais beaucoup, comme nous, arrivent à contourner les billetteries. |
Le quartier est très animé et il est difficile d'apprécier
tranquillement l'architecture des vieux édifices sans être
bousculés par un cyclo, une moto ou un rickshaw. Les gradins du
temples Maju Deval peuvent cependant servir de point de vue. La majeure partie des temples date des XVIIe et XVIIIe siècles. |
A l'Est de Katmandou, Bodhnath possède l'un des plus grands stupas (monument religieux bouddhique en forme de cloche) au monde. |
Avec ou sans catalyse? |
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Le Samedi 28 Mars, avant de quitter Katmandou, nous nous
arrêtons au grand temple bouddhique de Swayambhunath, situé
sur une colline à l'Ouest de la ville. Il est surnomé Monkey
Temple en raison de l'importante tribu de singes qui habitent là. De là-haut, nous avons une vue sur tout Katmandou et sa vallée. |
Peu avant la frontière, nous faisons un petit crochet par Lumbini,lieu de naissance historique de Siddarta Gautama-Le Bouddha. C'est un des sites religieux les plus importants du monde et une importante destination de pèlerinage. Mais l'endroit est plutôt désert lors de notre visite. Un immense parc s'étend sur des kms autour du jardin sacré, où Maya Devi aurait donné naissance au Bouddha. Ce parc dénommé "Zone de développement" a été conçu par l'architecte japonais Kenzo Tange en 1978 et les communautés bouddhistes dun monde entier y construisent des monastères. Mais les travaux sont loin d'être terminés et la visite ne valait pas le déplacement. |
Ce temple de style tibétain
a été construit en 2001 par des bouddhistes de Singapour
et du Népal. |
Nous quittons le Népal le lundi 30 mars à 15h. Nous y avons parcouru 1400 kms. |