Titre georgie

 

Jeudi 22 juin, Vendredi 23 et Samedi 24 sont consacrés a la mise a jour du site.
Le soir, nous allons nous rafraîchir avec Bruno a la Mer de Tbilissi et nous faisons un dernier tour de nuit de la ville.

 

 

Tbilissi la nuit.

 

opéra nuit Tbilissi

 

parlement nuit Tbilissi

 

fontaine

 

Dimanche 25 juin, nous quittons notre cocon tbilisiien pour gagner l'Azerbaidjan.
En route, nous faisons une halte au village de Signari perché sur une colline et ceint de murs. La "Carcassonne" géorgienne en quelque sorte.

Signari
eglise Signari

 

En fin d'apres-midi, en pleine campagne, Phil repère un jet d'eau sous lequel des gens se baignent. Nous nous arrêtons. L'eau qui jaillit d'un tuyau est chaude! Même en hiver parait-il. Nous trouvons le coin sympa pour y passer la nuit. Ce que nous ne savons pas encore c'est que cet endroit est le bain public du village voisin. Sans arrêt des voitures et camionnettes bondées de gens arrivent et repartent après une bonne douche.
Nous nous faisons inviter a boire une bière par un petit groupe d'hommes. On discute ( en russe ) et pour finir ils nous invitent a manger chez eux a quelques kms de la.

 

 

 

Nous voici arrivés dans une véritable famille géorgienne. Ils mettent les petits plats dans les grands pour nous. On trinque, on boit (surtout les hommes), on mange... on retrinque, on reboit... on danse. Chaude ambiance!

habitant georgien
habitant géorgien

 

Maxo nous fait son numéro, il s'agit d'attrapper un verre plein posé a terre uniquement avec les dents de le boire sans les mains. Gotcha essaie de l'imiter mais c'est loin d'etre gagné!

 

Nous passons la nuit chez eux. Le lendemain, Lundi 26 juin nous partons tous en excurssion a une cascade cachée dans la montagne. Une partie du clan reste avec les enfants sur une aire de pique-nique au bord de la rivière et vont préparer le repas du soir.

canard ou oie georgien

 

Six nous accompagnent pour la balade. Ils nous annoncent alors qu'il y a 5 kms a parcourir et environ 1h30 de marche pour accéder a la chute. Nous voila partis. Nous n'enfilons pas nos chaussures de marche car eux sont en tongues, et on pense que nos baskets feront bien l'affaire. Et bien non! Marche dans la caillasse dans le lit de la rivière, traversée du torrent a plusieurs reprises, d'abord sur des troncs d'arbres puis dans l'eau. Eux courent comme des cabris sur les rochers. Au début on essaie de ne pas trop se mouiller mais plus on avance plus on s'apercoit qu'on ne peut plus éviter de prendre un bain. On a de l'eau jusqu'en haut des cuisses.

rivière géorgienne
Au bout de 2h30 d'efforts, nous arrivons enfin au but. Le spectacle vaut bien le parcours du combattant que nous venons de faire.

 

cascade géorgienne

 

habitants de Géorgie

 

Pause d'une petite demi-heure pour apprécier le site et souffler un peu. Tom et Maxo en profitent pour faire un saut du haut d'un rocher. Et il nous faut repartir en sens inverse.

plongeon a la géorgienne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous rejoignons les autres 2h plus tard et c'est a nouveau un repas familial en pleine nature.
tablée géorgienne
Nous dormons a nouveau chez eux. Ils nous servent un véritable repas pour le ptit-dej du lendemain et a notre départ, ils nous offrent au moins 20kg de courgettes!
"Spasiba Bolchoi Gruzia"

 

Mardi 27 juin, Nous arrivons a la frontière a Lagodecki vers 12h. Il y a une file de voitures qui attendent. Nous passons enfin la 1ere barrière au bout de 3h! Et la...le douanier géorgien nous annonce qu'il faut qu'on aille a Tbilissi au Service Régional des Douanes car le papier pour le véhicule n'est plus en règle depuis le 7 juin. En fait a notre entrée en Géorgie on nous a fait un papier valable pour un transit de 10 jours uniquement. Comment le savoir? Sur ce papier tout est écrit en géorgien donc lisible seulement par les gens du pays.
Nous rebroussons chemin et trouvons a nouveau refuge chez notre ami Bruno. Phil en profite pour aller revoir le sympathique boulanger du quartier.

boulanger géorgien
pain ou pouri en langue  géorgienne
a la maniere géorgienne

 

administration géorgienne

Attente au Service Régional des Douanes

Mercredi 28 juin, Maya, une amie de Bruno nous accompagne pour nous aider dans nos démarches. On trouve assez facilement le bureau des douanes. Elle y explique notre cas et on nous annonce une amende de 800 laris (400ˆ) car il y a 20 jours de dépassement de date. Elle plaide en notre bonne foi, remplit des papiers, arrive a faire descendre la somme a 600 laris. Les heures passent ...
Il faut ensuite aller a la banque a coté pour régler l'amende, revenir, établir d'autres papiers, attendre encore la signature du chef...zut c'est l'heure de sa pause déjeuner et il nous faut encore patienter. Enfin tout est fait. Et bien non! Il faut maintenant qu'on aille a un autre poste a 20 kms en dehors de la ville pour y faire une nouvelle déclaration de douane. Pas le choix, on y va. On commence a faire des papiers, il faut encore payer 25 laris par-ci, 25 par-la et 21 a la banque. Un employé a soudain un flash et dit qu'on a peut-etre pas besoin de tout ca mais qu'il faut qu'on aille demander au bureau Départemental a 5 kms. Il nous rembourse l'argent versé ici et nous voila repartis.
Au bureau en question ils ne veulent rien savoir et nous disent qu'il faut qu'on fasse ces papiers. On retourne donc au précédent et on recommence...Tout est réglé? Non bien sur! Ca aurait été trop beau. On nous annonce maintenant qu'il faut retourner au Centre Régional en ville et payer 200 laris pour une nouvelle déclaration car la, tout ce qu'on a fait, c'est uniquement pour mettre en règle l'ancienne déclaration périmée. Et ensuite revenir ici et repayer 25+25+21 laris. On croit rêver!!!
Il est 17h, les bureaux ferment et notre souci n'est toujours pas réglé.
Le soir, on se change les idées en allant voir une piece de théâtre avec Bruno.

Jeudi 29 juin, par l'intermediaire de Bruno et du Chef de Police a l'ambassade, nous obtenons un R.D.V avec un responsable au Service Régional. Maya nous accompagne.
Subitement tout devient clair, nous n'aurions pas eu besoin d'aller au bureau a 20 kms d'ici puisque nous n'avons pas de marchandises a déclarer. Nous n'aurions pas due payer les 71 laris pour la paperasse. Nous n'avons pas a payer les 200 laris supplémentaires. Il arrive même a nous faire rembourser 50 laris sur les 71 versés hier.
En fait tout aurait pu être clos ici hier en début d'apres- midi si nous étions tombés sur la bonne personne tout de suite. Mais dans ce cas nous n'aurions pas tant de choses a vous raconter.
On remercie Maya pour son aide précieuse.
Vers 15h nous disons une nouvelle fois au-revoir a Bruno et nous nous dirigeons vers le poste frontière le plus près. On ne sait jamais...si on devait revenir a la capitale...
Pas de file d'attente cette fois-ci, des douaniers sympas et nous entrons enfin en Azerbaidjan.

 

 

 

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