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Avant de quitter notre bel hôtel, nous profitons de son réseau pour nous connecter sur internet et remplir nos formulaires de demande de visas iraniens.
Nous reprenons la route au Sud de la Mer de Marmara, dans la région d'Anatolie Occidentale, région enclavée, loin du littoral et de la frénésie d'Istanbul.
Certaines villes traversées ne sont que regroupements d'immeubles, souvent identiques et s'étalant sur plusieurs kms.

 

 

Puis la route serpente dans des collines verdoyantes parsemées de cyprès et de nombreux vergers.
Nous bivouaquons aux abords du lac d'Iznik où nous nous régalons de pommes, de grenades et de figues cueillies sur les arbres à proximité.

 

 

Le lendemain, nous faisons une courte halte en ville où nous achetons de belles dorades fraichement pêchées.

 

 

Puis nous atteignons une région plus montagneuse et les kms ne défilent pas bien vite... Nous nous arrêtons pour la nuit à 1200 m d'altitude près d'une bergerie, et comme il fallait s'y attendre, nous avons droit à la visite du berger et de ses moutons.

 


 

Les chataîgners nous tendent leurs branches ployant sous le poids de leurs nombreux fruits. Phil et Tom ne résistent pas à la tentation. Cuites sur le barbecue, elles nous feront un bon dessert!

 

Nous croisons chaque jour écoliers, collegiens ou lycéens sur le chemin de l'école. Ici l'uniforme est de rigueur.
Robe ou tablier bleu roi avec petit col blanc pour les écoliers.
Au collège, pantalon gris, chemise blanche, cravate, débardeur et veste de costume ou gilet bleu marine pour les garçons; jupe plissée écossaise ou grise, chemisier blanc, cravate et débardeur bleu marine pour les filles.
Les lycéens sont souvent en costume noir et portent chemise et cravate.
Partout, dans les écoles primaires, c'est la ''Lettre à Elise" qui retentit marquant le début des cours.

 

Un peu plus au Sud, nous nous arrêtons dans le petit village préservé de Birgi. Nous entrons dans la mosquée: l'Ulu Camille datant de 1311, accompagnés de l'Imam qui nous donne les explications en anglais (évidemment Phil n'a pas compris grand chose). En façade elle est ornée d'un lion de pierre ancien.

 

Nous visitons également une belle demeure de 3 étages, toute en bois et couverte de fresques.
Probablement construite en 1761 par un commerçant qui possédait les tanneries du village. Il avait deux épouses, l'une d'Istanbul et l'autre d'Izmir et pour leur complaire, il fit peindre des vues de leurs villes natales sur les murs.

   

 

Nous gagnons ensuite le littoral de la Mer Egée,au Sud d'Izmir. Là, plages et vestiges de cités ioniennes se succèdent; mais là aussi, bien malheureusement se succèdent d'énormes complexes hoteliers qui se disputent la moindre parcelle en bord de mer.


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