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Nous quittons la région du Sindh pour entrer dans le Punjab qui est la région la plus sûre du pays. On nous avait dit que les escortes finiraient là, mais à peine passés la frontière interne on nous demande d'attendre une nouvelle escorte. La nuit arrive et il nous faut trouver un bivouac. Nous filons donc sans attendre et le brouillard aidant, nous nous posons à côté d'un cimetière. Au moins nos voisins ne seront pas bruyants !
Cette nuit là, il y a un brouillard à couper au couteau, et impossible de nous voir si l'on ne passe pas à 5 m.
Le matin, nous reprenons la route qui est jalonnée de véhicules renversés et accidentés. On est même pas étonné du fait qu'ils roulent sans phares et toujours aussi vite.

 

 

Nous arrivons en pleine récolte des cannes à sucre.
Beaucoup de gens travaillent dans les champs, et sur la route c'est le défilé de tracteurs, de camions, de charettes surchargés.
Il n'est pas rare de voir une remorque sur le bas-côté avec un essieu cassé.
Tout le monde croque des cannes à sucre pour en aspirer le jus, et les enfants courent après les remorques pour attrapper des bouts.



 

 

 

 

Le 31 Décembre, nous faisons halte à la petite bourgade Uch Sharif qui fut un important centre religieux et culturel au XIIIe siècle. Il subsiste d'anciens tombeaux et une mosquée Soufis (musulmans mystiques). Le site n'est pas évident à trouver, mais nous voyons passer un car de japonais et les touristes étant rares dans le coin, nous le suivons et il nous mène droit au but.
Le premier tombeau et la mosquée décorée de mosaïques bleues sont bien conservés. Par contre les deux autres font penser à un décor de film : beau devant et un échafaudage derrière pour tenir le tout.
Ils auraient été endommagés par un déluge.


 

 


 

 


 

 

 

 

 

 

Comme nous l'avons dit précédemment, nos escortes ont été nombreuses dans le pays.
Voici un aperçu de nos amis les policiers...



Ce jour là, nous n'avons pas d'escorte et nous nous sommes posés près d'une ferme pour la nuit. A peine installés, voilà à nouveau une patrouille qui nous prie de la suivre jusqu'à l'enceinte d'une usine de coton qui se trouve à 500 m et qui est fermée et gardée. Phil demande alors à un des policiers de tirer en l'air avec sa kalachnikov, ce qu'il fait sans hésiter ! Ca claque la nuit ! Et l'un d'eux nous a demander un autographe.



 

Le soir de Nouvel An, nous nous sommes installés de nous-même devant un poste de police. Pas de problème nous étions à 20 m devant le poste et avons sympathisé avec Ishaim. Un chef sorti d'on ne sait où, arrive 2h après et veut nous faire déménager et entrer dans la cour. Il s'est fait "recevoir" par Phil, on a pas bougé et on ne l'a plus revu.
La soirée s'est poursuivie avec une visite guidée des locaux. Les pauvres n'avaient pas de chauffage et il faisait froid cette nuit là. Ils s'inquiétaient pour nous mais nous étions mieux lotis qu'eux dans notre 4x4.
Nous sommes passés en 2009 en leur compagnie, avec 4h d'avance sur la France, et Tom a mis un peu d'ambiance à la guitare pour réchauffer l'atmosphère.
La soirée s'est terminée sur une coupure de courant, chose habituelle au Pakistan. Nous avons donc regagné Boomerang chauffé et éclairé !

 


 


Au bord de la route, nous découvrons de petites échoppes préparant des boules de pâte jaune. Intrigués, nous allons voir. Il s'agit d'une préparation à base de canne à sucre.
La canne à sucre est d'abord pressée pour récupérer le jus, qui s'écoule dans un réservoir. Le jus est ensuite chauffé et une écume épaisse est retirée au fur et à mesure.
Le jus décanté coule dans une énorme poêle où il réduit jusqu'à former une pâte.
Une fois refroidie, cette pâte est mise en boule et est propre à consommer.
Nous y avons gouté, c'est TRES TRES TRES sucré mais nous ne savons pas vraiment comment ils la consomment.

 

 
Ramassage scolaire

 


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