Nous avons quitté Mars-la-Tour le 25 avril 2006 au matin. Le 30 avril nous arrivions en Grèce après avoir traversé 6 pays : l'Allemagne, l'Autriche, la Slovénie, la Croatie, le Montenegro (Serbie) et l'Albanie. Malheureusement la pluie a été notre fidèle compagne de tous les jours ce qui ne nous a pas incité à nous attarder.
Le passage des différentes frontières s'est passé a chaque fois sans encombres malgré le regard intrigué des douaniers vers nos malles sur le toit. Cependant aucun ne s'est aventuré pour les inspecter.
Petite anectode: A la frontière serbe, un homme en blouse blanche nous a quand même pris 1€ au passage pour nous désinfecter lez roues du 4x4 en prévention de la grippe aviaire (même lui n'avait pas l'air d'y croire! )
Le 1er vrai dépaysement a eu lieu à notre entrée en Albanie, pays pour lequel nous avions des aprioris...mais en réalité c'était pire!
2ème anectode : Un homme en blouse verte avec une tête de vainqueur et un badge du ministère de l'agriculture nous a taxé 2€ sans nous flitoxer les roues juste pour la "Protect Food".
En Albanie, il faut noter que 70% des véhicules sont
des Mercedes. Nous pensons que le choix de ce véhicule est pour deux
raisons : sa vitesse et la qualité de ses amortisseurs. En effet, les
routes sont une succession de nids de poules, surtout dans les villes, avec
de temps en temps de beaux tronçons corrects en ligne droite où
les albanais foncent comme des balles. Apparemment le code de la route est
inexistant, ça s'arrête, ça double n'importe où,
n'importe comment. Il n'y a pas de panneaux indicateurs ou quand il y en a,
tout est effacé par la rouille. Merci à notre GPS et aux albanais
sympas qui nous ont renseigné à chaque fois bien gentiement.
Notre seule et unique nuit dans ce pays s'est passée sur un chantier
de bâtiment en construction car il l est difficile voire impossible
de trouver un coin tranquille pour bivouaquer : Il n'y a qu'une seule route
principale d'où partent des chemins gadouilleux qui mènent à
des habitations. En désespoir de cause, à la nuit tombante,
nous nous sommes arrétés sur une aire d'une station essence
désafectée, et c'est là que le gardien d'un chantier
voisin est venu nous inviter à nous installer à côté
de sa guitoune en nous disant que là on pourrait dormir tranquille
et pour nous le prouver, nous a montré son fusil. C'était bien
sympa! Mais le lendemain matin, il nous a réveillé à
5h30 en nous faisant comprendre que les ouvriers allaient arriver. On ne savait
pas que le dimanche les Albanais travaillent.
Au Sud de l'Albanie, le paysage devient plus joli et l'on sent que l'on approche
de la Grèce.