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Nous retrouvons notre camping le lundi 2O Avil en fin d'après-midi.
Le 21 Avril, c'est l'anniversaire de Monica. Elle possède un four
dans son camion et Phil et Tom nous font une bonne tarte et un gâteau
aux pommes pour l'occasion.
Le lendemain, c'est journée mécanique au camping ! Chacun
bricole sur son véhicule. Nous avons un pneu crevé pour
la deuxième fois ici et Phil et Tom s'attèlent à
sa réparation.
La route de la Khagan Valley n'a pas épargné non plus un
pneu de Monica.
Le Jeudi, au ptit déjeuner, un beau 4x4 débarque avec deux
"premiers de la classe" endimanchés ! Chemise rose pour
l'un, chemise bleu clair pour l'autre, assorties de jolies cravates. Ils
se présentent comme représentants de l'ambassade de France,
mais en fait ce sont des policiers. Ils viennent pour voir Alex et Marie
qui avaient rencontré la DRH de l'ambassade en ville, et elle s'inquiétait
pour leur sécurité. Ils sont bien tombés en s'adressant
à Phil en arrivant qui leur a exposé son point de vue sur
les ambassades de France à l'étranger. Quand il leur a dit
qu'ils ne servaient à rien, nos deux Dupont (Dupont avec un t ?
ou avec un c ?) se sont vexés, et sont partis en nous disant qu'ils
n'étaient pas venus pour nous. Au final, ils étaient venus
pour dire à Alex et Marie que le Pakistan était dangereux
! Et qu'il ne fallait pas qu'on passe par Quetta, qu'il y avait des mines
!!!!!!!!!!!!!!.....???????
Ils ne devaient pas savoir que Quetta était un passage obligé,
qu'on y était passé à l'aller et qu'on y repasserait
au retour, vu que c'est la seule route.
Des mines sur la route...on en a pas vu, de toute façon dès
qu'on voit exploser un camion, on s'arrête...
Des conneries, on en a déjà entendu, mais les flics français
du Pakistan, c'est le pompon ! En plus, ils ne savaient même pas
que ce camping existait et qu'il y a régulièrement des voyageurs
de tous les pays, notamment des français.
En partant, ils nous ont souhaité "bonne chance".
Encore un petit mot au sujet de l'ambassade française au Pakistan,
nous avons croisé un voyageur qui y était juste allé
demander un renseignement. Le consul l'a fait venir dans son bureau pour
lui faire signer une décharge, le dégageant de toute responsabilité
parce qu'il était dans un pays dangereux.
Nous précisons qu'il est délivré des visas pakistanais
à Paris.
Nous voyageons en toute connaissance de cause et prenons nos responsabilités
et ne demandons rien à ces connards ! (dixit Phil pour ceux qui
n'auraient pas reconnu sa pensée PHILosophique) |