Record battu pour
le passage de la frontière Kirghizstan-Kazakhstan que nous franchissons
en 20 minutes! Du côté kirghize, on ne contrôle rien,
on ne nous demande rien, même pas nos passeports! Du côté
kazakh, un peu de monde à l'enregistrement des passeports sinon
cela aurait été encore plus vite fait... Le lendemain, plus on se rapproche d'Almaty, plus la circulation se fait dense. Comme à l'accoutumée, nous faisons notre tour au marché. C'est là qu'on assiste à une scène encore jamais vue jusque là... On tenait à la partager avec vous en images...manque l'odeur qu'on vous laisse imaginer! |
On
arrive ensuite au centre-ville. Balade au parc Panfilov, un grand rectangle
de verdure aménagé dans les années 1870, au milieu duquel se trouve la cathédrale Zenkov aux couleurs acidulées (entièrement construite en bois et sans aucun clou). C'est l'un des rares batiments tsaristes subsistant à Almaty, la plupart ayant été détruits par le séisme de 1911. |
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A l'Est de la cathédrale, se dresse un important mémorial militaire. Apparemment c'est le lieu de prédilection des photographes de mariage car nous nous retrouvons ici entourés de mariés et de leur cour. |
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Nous gagnons un peu
plus tard un autre parc qui est la plus grande aire de loisirs de la ville. Celui-ci dispose d'attractions foraines, d'un aqua-parc, d'un zoo, d'une piscine et de cafés de plein air. |
Nous regagnons le véhicule en fin d'après-midi. Il faut qu'on se dépêche à trouver un coin car la nuit tombe... On sort de la ville, on se met en bordure d'un petit chemin au bout duquel il y a une barrière. Peu de temps après une voiture arrive du terrain, le chauffeur en descend et nous "jette" sans égards. C'est la première fois en 4 mois qu'on se fait évacuer d'un bivouac! La nuit est maintenant tombée, il y a beaucoup d'habitations, les terrains sont en pentes et la route est très étroite. C'est la galère pour repérer un endroit! Phil finit par trouver un tout petit bout de terrain (entre deux maisons) qui vient d'être fauché et il y a tout juste la place pour y garer notre 4x4. Personne ne viendra nous en déloger. Le lendemain, on se dirige vers les montagnes au Sud d'Almaty. Le long de la frontière kirghize s'étent la chaine des Zailiysky Alatau et à environ 15 kms de la ville se trouve les gorges Bolshaya Almatinka. Au début de la vallée nous visitons l'élevage de faucons. |
Puis
nous poursuivons sur la piste qui monte jusqu'au lac Bolshoe Almatinskoe
niché dans une cuvette rocheuse à 2500 m. Plus on monte,
plus la piste se dégrade. Nous garons donc le 4x4 à 2300
m puis nous continuons à pieds les 3,5 kms restants. Nous restons
dans le coin pour la nuit. Nous prenons ensuite la route qui monte
au Centre Est du pays vers le lac Balkash: 4e lac d'Asie par sa superfiicie
(17 400 kms carrés) mais sa profondeur ne dépasse pas
26m. |
De curieux
monuments funéraires ponctuent les bas côtés de
la route mais ce n'est pas pour autant que |
A un moment, nous quittons la ligne droite pour pénétrer dans la steppe par une piste pour atteindre le village de Minaral, indiqué par un panneau. Ce petit village de pécheurs est caché derrière de petites collines et situé au bord du lac Balkash. L'atmosphère y est paisible et nous décidons de passer la nuit ici. Nous trouvons à acheter du poisson frais et le soir on se régale... depuis la Turquie, on n'avait plus utilisé notre barbecue! |
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Nous avons du temps
devant nous et nous passons 4 nuits au bord du lac. Nos visas russes
débutent le 14 septembre. Nous avions donc 19 jours à
passer dans ce pays. C'est peu et beaucoup à la fois. En effet,
c'est peu vu la superficie du pays: 2,7 millions de kms carrés
(5 fois la France) , et c'est beaucoup vu le manque de site à
visiter et le peu d'attrait des payasages: il est très plat et
désertique et comme c'était avant tout un pays de nomades,
il comporte peu de vestiges historiques. D'autre part, du fait de sa grande superficie et de ses terres assez désertiques, ce pays a dû endurer, plus que tout autre pays d'Asie Centrale, les pires excès du système soviétique et en garde encore les traces aujourd'hui. Au Nord, dans les années
1930-1940 Staline déporta des milliers de personnes pour bâtir
de nouvelles villes industrielles déstinées à transformer
le charbon, le fer et autres minerais. Plus sombre encore, un réseau
de camps de travail du goulag y fut également créé. Peu de traditions et d'éléments
typiques dans ce pays où les kazakhs ne sont plus bien nombreux.
La démographie est d'ailleurs l'une des grandes préoccupation
actuelle. |
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