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Nous revoici sur la Mahendra Highway et nous sommes à nouveau confrontés à des barrages ! Mais cette fois-ci, les gens sont plus agressifs : cela fait maintenant un moment que le mouvement persiste et avec la fête de Holi, les gens ont bu et sont quelque peu alcoolisés.
On nous laisse passer mais contrairement aux premiers jours, personne ne déplace les pierres ou les troncs d'arbres.
Heureusement que Boomerang est complet avec ses deux passagers supplémentaires et leur chargement car à plusieurs reprises, on se fait arrêter pour prendre quelqu'un.
Nous arrivons au plus gros des barrages, un énorme tronc enflammé coupe la route de part en part. Coup de chance pour nous, un convoi de camions arrive en sens inverse, encadré par un escadron de militaires qui maintiennent à distance les gens armés de bâtons pendant que les autres déblayent la route. Le passage étant ouvert, nous en profitons pour passer en même temps qu'eux.







Nous trouvons refuge pour la nuit dans la forêt à 30 kms de Butwal. Nous avions testé notre gîte pour quatre personnes avec Vanille, et nous voilà maintenant cinq! Ruben et Jennifer dorment à l'intérieur et nous, nous dormons dans la tente de toit qui se révèlera bien confortable même à trois.
Nous devions déposer nos deux compagnons à Butwal, mais quand on y arrive le lendemain, tout est encore fermé et la Mahendra Highway qui devait nous conduire à Katmandou par le Sud est toujours bloquée. Nous optons donc pour bifurquer cap au nord, vers Pokhara, quitter
la région du Teraï (foyer de l'insurrection maoïste), et emprunter la Siddharta Highway, route de montagne à l'abri des troubles.
En chemin, nous nous arrêtons à Tansen et visitons cette petite ville médiévale haut perchée et aux rues étroites et escarpées.










Nous arrivons à Pokhara le Samedi 15 Mars. Nous retrouvons nos amis belges de Dehli, Nancy et Philipp et nous nous installons à côté d'eux dans le jardin de l'hôtel Geo.
Nous sommes déçus par Lake Side, le quartier qui borde le lac. Des centaines d'échoppes de tapis, de masques, de drapeaux de prières, de CD et surtout d'équipement pour le trekking, des cyber cafés et des épiceries aux prix exhorbitants. Et pour ce qui est du soit-disant lac paisible qui reflète les pics enneigés...nous n'avons vu qu'un lac peu avenant aux abords plutôt sales. De plus, une brume constante nous a empêché de voir où même d'apercevoir le triangle enneigé du mont Machhapuchharre qui domine la ville.Consolation : nous nous sommes régalé d'une bonne pièce de boeuf et de frites dans un des nombreux restaurants.
Nous louons des vélos pour une journée et allons jusqu'au centre de la vieille ville, plus authentique.
Dommage, nous n'avons pas le temps de faire un trekking car il faut que nous nous rendions à Katmandou pour faire nos nouveaux visas indiens et pakistanais.







Le Mercredi 18 Mars, nous quittons Pokhara. Nous grimpons tant bien que mal jusqu'à Bandipur, perché sur une crête. Boomerang présente des signes de faiblesse et n'a plus de pêche ! Balade dans ce petit village "musée"
aux maisons newar traditionnelles, avec fenêtres en bois sculpté et toits en ardoise.






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