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La pluie nous a enfin quittés quand on arrive à Istanbul. Nous 
    sommes le samedi 6 mai. La circulation est dense et difficile, Phil redouble 
    de vigilence au volant. Nous trouvons assez facilement un terrain de camping 
    à 10kms d'Istanbul ce qui nous permettra d'aller en ville en bus.
    Un couple d'anglais, équipés comme nous, qui se dirige vers 
    l'Afrique du Sud échange d'emblée quelques mots avec nous à 
    notre arrivée. Puis nous faisons la connaissance de Juien, un lillois 
    qui se rend en Chine à vélo et de nos voisins, Luc et Monique, 
    belges, qui font un périple en 4x4 jusqu'en Afrique du Sud.
    C'est la 1ère fois depuis note départ que nous nous posons pour 
    plus d'une nuit. Electricité, douches, c'est le luxe! On en profite 
    pour faire les lessives, mettre le site à jour et visiter tranquillement.
    Le détroit du Bosphore, entre la Mer Noire et la Mer de Marmara sépare 
    le côté européen d'Istanbul et le côté asiatique. 
    La partie européenne de la ville est elle-même divisée 
    par la Corne d'Or entre le vieil Istanbul (Sultanhamet) au Sud et l'Istanbul 
    moderne (Beyoglu) au Nord.
    Dimanche 7 mai, nous nous rendons en bus a Sultanhamet. En bons touristes, 
    nous visitons l'église Sainte-Sophie. Chère payée la 
    visite! Un grand échafaudage se dresse en plein milieu de cette soi-disant 
    grandiose réalisation architecturale. Honnêtement, et sans faire 
    de chauvinisme, notre cathédrale messine est toute aussi grandiose. 
    
    Sa voisine, la Mosquée Bleue nous séduit davantage et sa visite 
    est gratuite. 
    Petite balade dans les ruelles et nous finissons la journée au resto, 
    anniversaire de Tom oblige!
    Le lendemain, visite du Palais de Topkapi. Chère aussi l'entrée, 
    mais là c'est justifié. Le Harem, les 4 cours, les collections 
    de costumes, armures, et bijoux du Sultan nous fascinent 3h durant.
    Plein les yeux et aussi plein les jambes nous faisont une halte repas dans 
    un petit resto local. Phil bredouille en turc et ses efforts sont récompensés 
    car amusée, la table voisine nous offre le dessert.
    Mardi est consacré au côté moderne d'Istanbul et sa grande 
    avenue piétone presque parisienne, puis au Grand Bazar de Sultanhamet 
    ( le piège à touristes)
    Le mercredi 10 mai, nous quittons par le pont du Bosphore l'effervescence 
    stambouliote pour nous diriger vers l'Anatolie Centrale.
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