Nous avons beaucoup de mal à trouver le village de Yenardag pour y voir la "Colline qui
brûle" depuis 1958. Il s'agit de poches souterraines de méthane qui remontent a la surface et qui ont été allumées accidentellement cette année là et qui ne se sont jamais éteintes depuis.
Nous tournons en rond dans un paysage désertique et étouffant où les puits de pétrole
donnent une ambiance bien particulière au paysage.
Arrivés sur les lieux, ce n'est pas aussi spectaculaire qu'on se l'était imaginé.

 

 

 

 

 

 

 

Nous visitons la vieille ville de Bakou et nous montons sur la colline a l'Ouest où se trouve le monument dédié aux Martyrs et ou s'alignent des centaines de tombes surmontées d'une plaque gravée a l'éffigie de chaque victime du massacre des manifestants par les soviétiques le 20 janvier 1990.

 

 

 

Le jour ou nous devons prendre le bateau, c'est la tempête! Le vent souffle très fort et il pleut par intermittence. Pas de ferry ce soir, voila un jour de moins pour notre traversée du Turkmenistan.
On retourne a Sumgayit. La mer est demontée et le vent nous emporte. Nous trouvons un coin abrité sous des arbres dans un parc et nous restons a l'abri dans le véhicule. C'est soirée crêpes-ordi
.

Photo réalisée sans trucage

 

Le lendemain, le vent est tombé mais il fait encore gris. On retourne au terminal et on nous dit que pour le 4x4 il n'y a pas de problème mais que pour nous il n'y a plus de place! Aie Aie ca devient chaud...on insiste un peu et les messieurs nous demandent de revenir en fin d'apres-midi.
On va visiter le Musée des Arts, on fait un tour au marche, on réflechi a une solution de rechange au cas où on ne pourrait prendre le bateau en temps voulu.
Vers 18h on retourne au guichet un peu tendus. Ouf, c'est bon nous pouvons partir ce soir. Le bateau doit arriver vers 1h et nous partirons vers 3h du matin.
Suit la paperasse de douane pour quitter l'Azerbaidjan et l'attente sur le quai.
Le ferry accoste a 2h30 et nous levons l'ancre a 6h du matin. On nous annonce 14h de traversée pour 300 kms. Nous sommes la seule voiture a embarquer avec un train pétrolier.
A bord on nous propose une cabine pour 10$ supplémentaires. Nous ne réflechissons pas longtemps avant d'accepter car nous venons de passer une nuit blanche sur le port. Voila tout le monde au lit, le temps passera plus vite.
 
 
La mer s'agite, le bateau tangue serieusement, ca craque, les vagues cognent la coque... My est malade. La traversée s'annonce difficile. Puis le calme revient et tout va mieux. A 20h toujours pas de terre a l'horizon. Vers 21h30 on voit enfin la côte au loin mais...ils jettent l'ancre, coupent les moteurs. Plus rien. Que se passe-t-il? On ne voit personne, on n'entend personne. On prend notre mal en patience et on attend jusque vers 23h30 ou on repart doucement.
Phil et Tom ont repéré une cabine d'équipage dans laquelle du personnel regarde la télévision et ils demandent pour voir le match (nous avons 3h de décalage horaire).
Nous accostons enfin a Turkmenbachi mais nous devons encore attendre sur le pont a l'arrêt pour qu'on nous restitue nos passeports.Nous nous rendons compte a ce moment que nous étions 11 passagers a bord.
On débarque a 3h et nous avons ensuite encore 3 heures de papiers et de taxes a payer a la douane turkmene.
Il est 6h le jeudi 6 juillet quand on prend la route. Plus que 3 jours sur les 5 autorisés pour traverser les 1200 kms dans ce nouveau pays.

 

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